Squat, vandalisme, et cambriolage des logements en copropriété
Les logements en copropriété peuvent être sujet au squat et au vandalisme, en particulier lorsqu’ils n’ont pas encore été livrés ou bien lorsqu’ils sont encore neufs et non habités. Les halls des immeubles, les bureaux, et les entrepôts sont également concernés par ces problèmes d’intrusion. En ce qui concerne les logements neufs n’ayant pas encore été livrés, les personnes sans domicile fixe et les toxicomanes repèrent facilement ces nouvelles habitations vides. Ils peuvent alors les squatter quasiment sans être inquiétés. Cette occupation illégale aura forcément pour conséquences une dégradation des logements et un coût de remise en état important. L’expulsion doit être réalisée par la police après que les démarches nécessaires ont été effectuées. Théoriquement, l’expulsion ne peut pas être faite par soi-même ou par des agents de sécurité. En revanche, les agents de sécurité pourront prévenir de façon efficace l’occupation par des squatteurs ou inciter ces derniers à quitter d’eux-mêmes les lieux. La prévention demeure la meilleure solution à adopter face au squat. Des rondiers pourront par exemple passer régulièrement sur les lieux pour vérifier l’absence d’anomalies.
Sous-sols et parkings des copropriétés : des lieux à sécuriser avec un agent de sécurité
Les bâtiments des copropriétés présentent généralement une faille facilement exploitable au niveau de leur parkings souterrains et de leurs caves. Il suffit en effet à un malfaiteur d’attendre l’arrivée d’un véhicule et l’ouverture du portail pour pénétrer dans le sous-sol de l’immeuble, de jour comme de nuit. Ainsi, pour prendre un exemple concret, début février 2021, un voleur était entré dans un parking à la suite d’une voiture dans une copropriété à Paris dans le 16ème arrondissement. L’intrus a ensuite fracturé plusieurs véhicules garés dans le parking souterrain et volé des bicyclettes. L’une des voitures contenait la télécommande du portail du parking dans la boîte à gant (il est fortement recommandé de ne jamais laisser de télécommandes ou de clefs dans son véhicule). Le voleur a donc pu revenir le lendemain et le surlendemain (sans avoir à attendre l’arrivée d’une voiture pour ouvrir le portail) pour continuer à dérober des vélos. La solution pour le syndic de copropriété a été de faire appel à une entreprise de sécurité à partir du troisième jour suivant l’intrusion initiale. Le voleur est revenu le soir du quatrième jour. L’agent de sécurité envoyé par la société de sécurité l’a interpellé et a obtenu la confirmation qu’il s’agissait bien du voleur de la part de la gardienne de l’immeuble. Le malfaiteur a ensuite pu être appréhendé et remis aux forces de l’ordre. Cet exemple démontre qu’il est très important pour un syndic de copropriété d’assurer la sécurité des parkings, et plus généralement celle de la copropriété entière, à l’aide d’un ou plusieurs agents de sécurité. Dans ce cas précis, l’intrus s’est contenté du sous-sol, mais il aurait également pu accéder aux logements à partir du parking et réaliser des cambriolages. Le concierge peut apporter sa contribution, mais ne peut pas résoudre tous les problèmes de sécurité de l’immeuble. En effet, un gardien surveille, fait respecter le règlement, alerte les forces de l’ordre si nécessaire, mais n’a pas à vocation à se confronter aux voleurs et aux intrus, contrairement aux agents de sécurité professionnels, qui sont formés pour faire face à ce type de situation.